Lors de l'annonce du lymphome, la question des enfants n'est pas ce qui nous vient à l'esprit en premier. Pourtant cette question est posée par l'hématologue puisque, comme le précise le Plan Cancer 2014 - 2019, l'objectif est de "systématiser l'information des patients concernés, dès la consultation d'annonce de la proposition thérapeutique, sur les risques des traitements du cancer pour leur fertilité ultérieure et les possibilités actuelles de préservation de la fertilité, notamment chez les enfants et les adolescents. Adaptée à la situation personnelle des patients, cette information doit être réalisée y compris lorsque le traitement de première intention n'apparait pas d'emblée comme stérilisant. Lorsque le patient le souhaite, il devra être adressé à un spécialiste de la reproduction compétent en préservation de la fertilité". De plus, l'accès à la préservation de la fertilité est garanti par la loi relative à la bioéthique qui prévoit que "toute personne dont la prise en charge médicale est susceptible d'altérer la fertilité (…) peut bénéficier du recueil et de la conservation (…) en vue de la préservation et de la restauration de la fertilité".