Ce lymphome Non Hodgkinien fait parti des cancers du nez.
C’est un type de lymphome très rare qui est plus fréquent en Asie, en Amérique Centrale et en Amérique du Sud. Il concerne plus les hommes que les femmes et l’âge moyen au moment du diagnostic est de 60 ans.
Pour les cancers du nez, on sait qu’il y a de nombreuses origines mais il y a certains facteurs de risque :
– La consommation de tabac.
– l’exposition à certaines substances chimiques.
– Certains virus, en particulier le virus d’Epstein Barr (EBV) et le Papillomavirus (HPV).
Les symptômes sont généralement :
– Nez qui coule de façon chronique ou au contraire qui se bouche (surtout d’un seul côté).
– Diminution de l’odorat.
– Troubles neurologiques ou ophtalmologiques.
– Sensation de masse dans le nez.
Ces symptômes étant peu spécifiques, cela explique la difficulté de poser un diagnostic. Souvent il n’y a pas les symptômes « classiques » des autres lymphomes (sueurs nocturnes, fièvres, perte de poids, etc.)
Ce lymphome prend naissance dans les lymphocytes T mais le plus souvent dans les cellules tueuses naturelles (NK).
Il est appelé extraganglionnaire car il apparait dans des organes ou des tissus autres que les ganglions lymphatiques. Il atteint le plus souvent les régions du nez, généralement les voix nasales.
Souvent le diagnostic est posé à un stade précoce (stade I ou II) car le nez est bloqué.
Les personnes qui ont ce type de lymphome peuvent également avoir un trouble grave appelé Hémophagocytaire. Il provoque l’activation de certaines parties du système immunitaire et engendre de la fièvre, un foie plus gros que la normale, un nombre plus bas de globules blancs, rouges et plaquettes.
En ce qui concerne le traitement, la chimiothérapie est généralement proposé (il existe différents protocoles). Si seul le nez est affecté, on peut faire une radiothérapie.
Sources :
Lymphome & Cie 
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