Le lymphome folliculaire est le 2ème Lymphome Non Hodgkinien le plus fréquent. Avec 3000 à 4000 nouveaux cas par an en France, il représente 20 à 30 % des LNH.
L’âge moyen des patients au moment du diagnostic est de 55-60 ans (plus souvent des femmes).
Il est dû à la multiplication incontrôlée de lymphocytes B. On constate une apparition de ganglions au niveau du cou ou des aisselles mais aussi parfois dans le thorax ou l’abdomen. Dans la moitié des cas, il peut provoquer une splénomégalie c’est-à-dire une augmentation du volume de la rate provoquée par la multiplication de cellules tumorales.
Ce lymphome est indolent, c’est-à-dire que son évolution est lente.
Si on le détecte tôt, il est possible de faire uniquement une surveillance. Mais, dans 80% des cas, il est diagnostiqué à un stade avancé (stade 3 ou 4) car la maladie met plusieurs années à évoluer et elle atteint plusieurs régions lymphatiques.
En ce qui concerne les traitements, on peut envisager une radiothérapie quand le lymphome est localisé et une chimiothérapie quand il est plus étendu. Une immunothérapie peut aussi être associée à la chimio quand il est à un stade avancé ou avec une évolution à court terme.
Il est aussi possible dans certains cas de faire une greffe de cellule souche.
Les symptômes sont de la fièvre, des sueurs nocturnes, des démangeaisons, une perte de poids, etc.
Sources : France Lymphome Espoir
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