Peut on encore être donneur après un cancer ?
C’est une question que beaucoup se posent (et donc vous me la posez) et pour laquelle les informations ne sont pas toujours bien claires.
J’ai donc fait mes petites recherches afin de vous apporter des réponses précises :
• « Peut-on être donneur d’organe après un cancer ? »
Selon l’agence de Biomédecine qui régit le don d’organe en France, il n’y a aucune contre-indication de principe au don d’organe même en cas de maladie.
Seule l’équipe médicale est en mesure de juger et d’évaluer au moment du décès, et au cas par cas, de la faisabilité du prélèvement des organes et des tissus.
Ce prélèvement peut être envisagé sur des donneurs sous traitement médical ou avec des antécédents médicaux lourds.
Je vous rappelle qu’en France, par principe, tout le monde est donneur d’organes. Si vous êtes opposé à ça, vous devez vous inscrire sur le registre des refus.
Pour plus d’informations : http://www.dondorganes.fr
• « Peut-on donner son sang après un cancer ? »
Selon l’Etablissement de Sang Français, par mesure de précaution, le don du sang n’est pas ouvert aux personnes ayant eu un cancer, même après rémission totale.
http://www.dondesang.efs.sante.fr
• « Peut-on être donneur de moelle osseuse après un cancer ? »
Comme pour le don du sang, on ne peut plus. Le donneur doit être en bonne santé et ne pas avoir d’antécédents médicaux. Le cancer, au même titre que d’autres maladies sont rédhibitoires.
Hello,
J’aimerais rajouter qu’on peut quand même donner son sang mais de manière non thérapeutique, pour faire avancer la recherche. https://dondesang.efs.sante.fr/le-don-non-therapeutique
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Bonjour,
Pour le don à usage non-thérapeutique le mieux est de se renseigner auprès d’un médecin de l’EFS.
Cependant, en lisant un arrêté fixant les critères de sélection, il semble que le don à visée non-thérapeutique ne soit pas possible. En effet, il y est indiqué: « les contre-indications au don destinées à protéger la santé du donneur s’appliquent aux prélèvements à usage non thérapeutique ». Or si on regarde le tableau indiquant les contre indications liées au risque d’altération de la santé du donneur on y trouve les « maladies malignes » ainsi que les « hématologies » « grave active, chronique ou à rechute » (toutes notées comme contre-indication permanentes).
Le texte est disponible sur le site de l’EFS:
Cliquer pour accéder à arrete-05042016.pdf
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